A lire vos deux oeuvres parues en France (Platina et Little Queen),vous semblez très attirée par des univers merveilleux, remplis deprincesses et de châteaux à l’européenne. Les contes de fée, enparticulier européens, vous ont-ils influencée ? Si oui, lesquels ?Oui, je ne suis pas vraiment influencée par les contes de fée mais
j'en fais des parodies. En revanche, l'architecture européenne
m’inspire beaucoup.
La culture occidentale en général est-elle une source d’inspiration pour vous ?Pas vraiment parce que c'est européen. L'histoire se passe dans une
structure européenne, mais la façon de traiter les sentiments et les
descriptions n'est pas vraiment européenne mais plutôt coréenne.
La magie et le mystérieux tiennent une place importante dans vosœuvres. Est-ce que cela découle d’une passion de votre part ou biend’une attente de votre public ?La magie n'est pas trop mon truc en fait, je n'en suis pas fan.
Mais comme mes oeuvres sont en rapport avec les contes de fée, je me
sens obligée de parler de magie. Disons que le fait de prendre la magie
pour thème me donne plus de liberté et me permet de dessiner plus
facilement.
Comment sont accueillies vos œuvres en Asie ?Je pense que mes oeuvres sont vendues à Taiwan et en Chine mais je
ne connais pas les réactions des lecteurs. En Corée, les réactions sont
très bonnes, sinon je ne serais pas publiée en France (rires).
L’humour est omniprésent dans vos scénarios. Pensez-vous que c’est indispensable pour raconter une histoire d’amour ?Pas indispensable, mais quand on met de l'humour, la scène est plus
tendre à lire. Parler d'un amour sérieux est tendu, mais en s'appuyant
sur l'humour, cela donne plus de rythme. Et puis c’est plus drôle à
lire.
Quels sont vos projets actuels ?Actuellement, Little Queen
est terminé, il me reste encore 2-3 tomes à faire pour Platina et pour
la suite, je prépare une nouvelle série qui devrait bientôt être en
prépublication en Corée :
Le papillon.
Etes-vous contente d’être éditée en France ?Oui bien sûr. Ca me permet d’arrondir mes fins de mois et de voyager (rires).
Pour finir, si l’on remonte un peu dans le temps, qu’est-ce qui vous a amené à dessiner du manhwa ?On devient auteur car on aime le manwha. Et puis surtout, je ne voulais pas devenir salary-woman (rires).
Source : WebOtaku